Source AFP- Défense Nationale
Un "défaut d'origine électrique", constaté hier soir sur le Charles de Gaulle au large de Toulon, oblige le porte-avions nucléaire en partance pour l'Océan Indien a regagner son port d'attache pour réparer, a annoncé aujourd'hui la marine nationale.
"Un défaut d'isolement dans une armoire électrique dans le secteur propulsion du navire" a été repéré, a précisé à la presse le capitaine de vaisseau Hugues d'Argentré, chef du service d'information de la marine.
Le bâtiment sera à quai ce "jeudi soir" pour une "intervention technique de quelques jours", a-t-il ajouté.
L'officier a assuré que ces réparations ne remettaient pas en cause la mission de quatre mois du Charles de Gaulle consacrée à la lutte contre la piraterie et le terrorisme dans l'Océan Indien et à l'appui aux forces de l'OTAN déployées en Afghanistan.
Baptisée «Agapanthe 2010», la mission de quatre mois du porte-avions n'est cependant pas remise en cause.
«Le Charles-de-Gaulle» lèvera l'ancre pour lutter contre la piraterie et le terrorisme dans l'Océan indien et appuyer les forces de l'OTAN déployées en Afghanistan. Pour cette phase de soutien prévue pendant six semaines, le bâtiment et son escorte mouilleront au large du Pakistan. Les avions du groupe aérien embarqué participeront à l'opération française Pamir, aux côtés de la Force internationale d'assistance et de sécurité en Afghanistan. En cas de nécessité, ils apporteront aussi un appui aérien aux troupes au sol.
Le groupe aéronaval français, fort de près de 3 000 hommes, articulé autour du «Charles-de-Gaulle», est composé d'une frégate de défense antiaérienne «Le Forbin», d'une frégate anti-sous-marine, «Le Tourville», d'un sous-marin nucléaire d'attaque, «L'Améthyste», et d'un pétrolier ravitailleur, «La Meuse». Le groupe aérien embarqué à bord du «Charles-de-Gaulle» est composé de 10 Rafale F3, 12 Super Etendard modernisés, deux Hawkeye (avions radars) et trois hélicoptères (Puma, Dauphin et Lynx). |